Literature
Une fugue.
Le vent fouettait mes cheveux trempés. La pluie, glacée et mordante, pénétrait mes vêtements collés à ma peau. Je plissai les yeux, ne distinguant rien au-delà de mes chaussures maculées de boue. La tempête balayait la campagne, emportant tout ce qu’elle pouvait sur son passage. Les feuilles, les branches, jusqu’aux débris rocheux de la carrière de schiste voisine étaient soulevés et emportés dans des petits tourbillons d’eau et de poussière. Rien n’était épargné. Le déluge semblait